Sorlams et Déesse Noire

Sanctuaires

Les temples de la Déesse Noire sont "construits" de la même manière que leurs villes, c'est à dire qu'il s'agit d'arbres dont les Sorlams altèrent la croissance pour leur donner la forme qu'il souhaitent. L'extérieur est donc couvert de feuilles et de fleurs, parfois même de fruits. Des branches dépassent souvent, permettant de créer de l'ombre dans le jardin du temple, ou simplement d'embellir la structure. Le sol du rez-de-chaussée est généralement de l'herbe, et s'il y a des étages leurs sols sont construits avec un entremêlement de branches. Les murs des salles de prière sont couvert par des lières Tivans, une plante grimpante très importante pour la culture Sorlam puisqu'elle fournit les nécessaires baies de Tivana.
Les temples Sorlam ont généralement un nombre important de pièces, souvent petites. Il n'y a pas réellement de sale principale mais plutôt de multiples alcôves. Vu la méthode de construction de ces temples il n'y a jamais de porte, mais aucun Sorlam n'oserais manquer de respect à l'intimité d'un de ses congénères.


Structure cléricale

Les Sorlams sont aussi appelés "elfes noirs" à cause des baies de Tivana qu’ils mangent en abondance et qui rendent leur sang noir. Par ailleurs consommées pour leurs qualités nutritives, ces baies sont un aliment obligatoire pour les Sorlams. Seuls quelques élus n’en consomment pas, car ils sont nés avec le sang noir. Ces élus sont appelés les Sudactas ("sang pur" en elfique) et sont généralement en haut de l’échelle hiérarchique Sorlam. On compte actuellement environ 1 Sudacta pour 1000 Sorlams. Ils incarnent l'elfe parfait, descendant de la Déesse Noire, et sont souvent plus agiles et plus forts que les autres elfes.
La déesse noire exige de ses fidèles une dévotion totale qui se traduit en grande partie par des scarifications régulières. Cette pratique est en effet très courante chez les Sorlams et ces derniers arborent leurs cicatrices avec beaucoup de fierté. Lors d'une scarification, un Sorlam va généralement utiliser son propre sang pour accomplir un rituel ou une offrande.
Même si les coutumes des Sorlams sont très austères et peu accueillantes, ils n’ont pas vraiment de mal à vivre près des autres elfes sylvains, bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras ("pleutres" en elfique). Excepté à Sarlim où il n'y a que des elfes noirs, la majorité des cités elfiques sylvaines comptent un quartier Sorlam qui vit quasiment en autarcie, c'est à dire que ses habitants ne se procurent auprès des autres citadins que ce qu'ils ne sont pas capables de générer eux-même.
On reconnaît d'ailleurs facilement les Sorlams (qu'ils soient en pèlerinage ou en mission) car, en plus d’arborer explicitement leurs cicatrices, ils se vêtissent systématiquement de noir et laissent leurs armes apparentes. Parmi eux figurent d'ailleurs les meilleurs archers du Vacyentir.
La société Sorlam étant une théocratie, le clergé de la Déesse Noire est bien évidemment très organisé. Les 34 membres du Synode ont le pouvoir spirituel et temporel, et ce sont eux qui nomment les prêtres et leurs assignent leurs missions. A part les membres du Synode, les membres du clergé ont tous un statut égal, sans lien hiérarchique. Les temples de Démyana situés en dehors de la forêt de Cyarl sont très indépendants et gèrent leurs affaires seuls. Il arrive cependant qu'ils ne puisse régler un problème, auquel cas ils peuvent demander de l'aide au Synode. Dans ce but, de nombreux groupes armés Sorlam ont vu le jour. Ces groupes peuvent intervenir un peu partout en Illergan et sont généralement très craints. Ils ne se mêlent cependant jamais des affaires qui ne concernent pas les communautés Sorlams. C'est l'une des raison pour lesquels les quartiers Sorlams des villes d'Illergan ne sont que très rarement troublés.

Rituels

La Déesse Noire étant la déesse de la nature, les Sorlams lui offrent le plus souvent de la nourriture, des plantes, du sang, des sacrifices animaliers et même parfois humanoïdes. Le don d’objets ou de richesses est en revanche prohibé par les fondements sacrés de la religion. En effet, les Sorlams ont un mode de vie très épuré, pour eux la grandeur vient des sacrifices consentis (au sens large) et non des richesses possédées, ce qui est à l'opposé des axiomes des Vikasars.
Tous les Sorlams ont deux obligations religieuses très importantes. La première est le Service de la Déesse, un service militaire de 10 ans. Ce service peut être effectué dans l'armée de Cyarl, dans les services d'espionnage du Synode, ou dans les milices des quartiers Sorlam d'autres villes. Au bout de la cinquième année de ce service, un Sorlam reçoit son Vrai Nom lors d'une cérémonie sobrement appelée "Nomination". Il se choisit alors un nouveau nom correspondant à ses aspirations, et abandonne son nom de naissance. Une fois qu'un Sorlam a reçu son Vrai Nom, il fait alors officiellement partie de la société Sorlam, et peut entrer dans le clergé ou l'administration (après avoir terminé les 5 ans de service supplémentaires).
L'autre obligation religieuse est le pèlerinage. En effet, tout Sorlam doit accomplir au moins un pèlerinage dans sa vie, sur la tombe d'un des Vahilns ou à l'hôtel de Demyana (pour un Sorlam n'habitant pas Cyarl). Ne pas avoir fait de pèlerinage ne bloque officiellement rien pour le fidèle, mais est extrêmement mal vu. Il est fréquent pour un Sorlam âgé d'avoir effectué plusieurs pèlerinages. Sur les 34 Vahilns, seuls 28 ont une tombe. Autour de ces tombes ont été construits des temples immenses (et très bien défendus) qui sont les lieux les plus sacrés des Sorlams.

Franchement c'est au top ! On en avais déjà parlé à l'oral au fil des années mais il n'empêche que j'aime beaucoup.

Danturabo a écrit:

Tous les Sorlams ont deux obligations religieuses très importantes. La première est le Service de la Déesse, un service militaire de 10 ans.

Danturabo a écrit:

Au bout de la cinquième année de ce service, un Sorlam reçoit son Vrai Nom lors d'une cérémonie sobrement appelée "Nomination".

J'aime en particulier ces deux idées =)

Juste un détail :

Danturabo a écrit:

des sacrifices animaliers et même parfois humanoïdes.

Serait-ce possible de rajouter l'idée que c'est rare plutôt que peu commun (je sais la différence est légère)? En mettant "plus rarement" à la place de "parfois" par exemple.

Citation :

Même si les coutumes des Sorlams sont très austères et peu accueillantes, ils n’ont pas vraiment de mal à vivre près des autres elfes sylvains, bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras ("pleutres" en elfique). Excepté à Sarlim où il n'y a que des elfes noirs, la majorité des cités elfiques sylvaines comptent un quartier Sorlam qui vit quasiment en autarcie, c'est à dire que ses habitants ne se procurent auprès des autres citadins que ce qu'ils ne sont pas capables de générer eux-même.

En Illergan c'est elfes tout court, pas des elfes sylvains. Je me rends compte de l'étymologie du mot, mais ça peut porter à confusion. Donc 'sylvestre' à la limite.

Bon les paragraphes suivants sont assez "lore intensive" donc je vous link la page du culte si vous voulez vous rafraichir la mémoire : https://illergan.fr/?q=cultes/deesse-noire

Deux ou trois trucs qui ont été discutés par le passé, faudra peut-être retoucher la partie histoire si on veut effectuer leur ajout :

Pourquoi pas en faire le seul culte où ses fidèles vénèrent leur Déesse par crainte ? Comme si d'après les Sorlams l'éveil de la Déesse serait annonciateur de la destruction d'Illergan ? Après tout, c'était le culte majeur parmi les elfes jusqu'à l'arrivée des Vikasars, on pourrait justifier ça comme sa vengeance envers la traîtrise des infidèles (sans pour autant que les Sorlams haïssent les Vikasars (enfin, pas plus que tout autre peuple), ils les trouveraient juste extrêmement stupides d'être responsables de la future fin du monde ).

Pis il y avait une idée aussi de dire que la Déesse Noire est une Vampire, et qu'elle a transformé les 34 Vahilns originaux en vampires aussi. Mais ce serait un secret que seuls les élus connaissent - peut-être une dans la hiérarchie Sorlam où 34 Sorlams dirigent le culte (putain la cacophonie que ça doit être leurs meetings) et la Déesse Noire leur envoie une vision de leur mort quelques temps avant celle-ci pour qu'ils puissent transformer un autre Sorlam de leur choix (ils sauraient que leur mort est inévitable et ne peuvent pas agir contre - la vision de la Déesse n'est jamais fausse).
Si on a besoin d'un leader de culte on a qu'à dire aussi que le plus vieux des Vahilns c'est le boss.
Et du coup, on a jamais besoi nde prononcer le mot "vampire" non plus. On peut juste énoncer les concepts, "un être qui ne vieillit jamais mais qui se nourrit de sang, avec des capacités physiques et/ou magiques accrues".
Et puis ça justifierait un peu plus les dons de sang, le but est de nourrir la Déesse pour éviter son éveil : les Sorlams sont en train de protéger Illergan des mesures draconiennes qu'Elle prendrait. Ou alors juste elle boufferait tout ce qui passe. Et bien sûr les Vahilns se font un plaisir de boire les dons qui passent à l'occasion, ce sont pas des barbares qui courent les villes à dévorer des vierges non plus.

Et dernière idée, un peu liée à celle ci dessus, faire un évènement lié aux Sorlams, dire qu'une lune de Sang se lève tous les 3 à 12 mois (pour qu'ils soient pas communs mais pas rares non plus) et que c'est quand la déesse est le plus enragée. Ce serait encore (je fais référence aux Tohistes et leurs élémentaires) un ajout de la preuve irréfutable que les dieux existent, juste tout le monde n'y croit pas.
Après on peut faire un vrai modificateur à cet évènement si on a envie, genre toutes les créatures deviennent sauvages et plus agressives au cours de cette nuit (même les petites vaches mignonnes et les toutous qui font aouf aouf).


Bref, désolé du bordel avec lequel je vous ai présenté ces idées

Très bien, ouais, j'aime en particulier les milices.

D'accord avec les 2 mecs du dessus pour les remarques.

Concernant les vampires, c'est effectivement une bonne idée, en particulier si on présente le concept sans en donner le nom et en laissant une frontière floue entre légende et réalité.

Pour la Lune de sang... je préférerais que ça soit quelque chose qui n'encule pas la physique (c'est quand même chaud de changer la couleur d'un astre). Pourquoi pas une pluie de sang plutôt ? Et uniquement dans les forêts ? Oui c'est dégueu, mais au pire ça n'a pas besoin d'être du vrai sang, ça peut simplement être de l'eau noire.

Turzaz a écrit:

Pour la Lune de sang... je préférerais que ça soit quelque chose qui n'encule pas la physique (c'est quand même chaud de changer la couleur d'un astre). Pourquoi pas une pluie de sang plutôt ? Et uniquement dans les forêts ? Oui c'est dégueu, mais au pire ça n'a pas besoin d'être du vrai sang, ça peut simplement être de l'eau noire.

Juste pour la culture générale, c'est pas si dur que ça : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lune_cuivr%C3%A9e_(astronomie)
J'imagine qu'il suffit de dire que l'atmosphère Illergannéenne philtre un peu moins le rouge et je pense que c'est pas dur de passer de cuivré à vraiment rouge ^^

Mais j'aime ton idée mieux, surtout que les lunes de sang dans le monde de la fantaisie c'est pas nouveau nouveau. Par contre oui, juste une pluie noire, la même couleur que le sang des elfes mais ça reste de l'eau. Et on peut dire que les baies Tivana poussent là où ces pluies ont lieu, soit en transformant des arbres à baies déjà existant, soit ils commencent à pousser après cette pluie.

Je pensais à un truc aussi, dormir dans le temple ça peut être pas mal. Une salle de prière où tous les Sorlams vont pour dormir et se connecter entre eux et La Déesse. ça donne une structure particulière au temple par rapport aux autres + une idée de ce qui se passe dans les temples.
Donc salle don de sang et salle dodo.


Et puis ça permet d'avoir un culte qui a des reliques oreillers. Montrez moi un autre JDR qui a fait ça, hein hein

OK ben tout le monde a l'air d'accord. Je ferai les modifs du coup.
-Déesse en sommeil et crainte par les fidèles.
-Vampires.
-Pluies de sang noir.

Ce culte de goths ^^.

C'est pas pour critiquer, mais ça fait plus d'un an que Dantu a dit qu'il ferait les modifs.

J'avoue. Merci de me le rappeler.

Ouais et merci de le faire

Bon. Je préviens, y'a un sacré pavé. Normalement je me suis bien relu, mais hésitez pas, y'a forcément des trucs qui vont pas ou qui sont mal dits.

Histoire:

La Déesse Noire était à une époque vénérée par la grande majorité des elfes d'Illergan. Elle se faisait nommer Démyana et ses fidèles se devaient de vivre en harmonie parfaite avec la nature. Après la séparation progressive des elfes sylvestres et des elfes du lac, vers la moitié du Premier Âge, les seconds ont cessé d'adorer cette Déesse de la nature pour créer un nouveau culte, celui de Vikasar. Or, comme les adeptes de ce nouveau culte sont bien plus aventuriers et voyageurs que les traditionalistes de la Déesse Noire, c'est essentiellement le culte Vikasar qui s'est exporté partout en Illergan lors de l'expansion des elfes vers le nord, devenant ainsi petit à petit le culte majoritaire chez les elfes. Les adorateur de la Déesse Noire se font appeler les Sorlams (dérivé de "tradition" en elfique) depuis que leur culte est devenu minoritaire et craignent par dessus tout le jour ou leur Déesse se vengera des infidèles (et de ceux qui n'ont pas réussi à les retenir).

Étonnamment, c'est au nord, dans la forêt de Ciarl, que s'est développée la plus grande communauté Sorlam : la cité de Sarlim. Elle a été bâtie initialement autour d’un lieu saint : le temple où la déesse Démyana est apparue pour la première fois devant ses fidèles : elle s’est présentée ce jour-là comme étant Démyana, la Déesse Noire. Devant une trentaine de fidèles, elle a commencé à dicter avec précision les nouvelles règles de vie à respecter si les Sorlams voulaient redevenir de "vrais" elfes. Elle a également précisé qu'elle allait s'endormir, et détruirait les civilisations d'Illergan à son réveil si celles-ci se ne sont pas revenues dans le « droit chemin ».  Les 34 fidèles sont devenus aveugles et ont obtenus d'étranges pouvoirs semblables à ceux de leur Déesse suite à leur vision. Ils ont décidé d’arpenter Illergan pour diffuser la parole de la Déesse et faire savoir aux elfes que Démyana s’était manifestée. Depuis ce jour, le nombre 34 a un caractère sacré aux yeux des Sorlams, et les tombes de ces 34 Vahilns - réparties dans tout le Vacyentir - sont devenues des lieux de recueillement et de pèlerinage. L’apparition de la Déesse marque un important bouleversement dans la vie des Sorlams puisqu’elle est à l'origine de la plupart des coutumes qui les démarquent aujourd'hui des autres elfes. En particulier, le don de sang des rituels Sorlams a pour but de nourrir la Déesse dans son sommeil, pour éviter son terrible réveil.

Même si les coutumes des Sorlams sont très austères et peu accueillantes, ils n’ont pas vraiment de mal à vivre près des autres elfes, bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras ("pleutres" en elfique). Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ils ne détestent pas les fidèles des autres cultes (même les Vikasars), mais se contentent de les considérer comme extrêmement stupides de causer l’inévitable destruction d'Illergan par leur Déesse. Excepté à Sarlim où il n'y a que des elfes noirs, la majorité des cités elfiques comptent un quartier Sorlam qui vit quasiment en autarcie, c'est à dire que ses habitants ne se procurent auprès des autres citadins que ce qu'ils ne sont pas capables de générer eux-même.



Sanctuaires

Les temples de la Déesse Noire sont "construits" de la même manière que leurs villes, c'est à dire qu'il s'agit d'arbres dont les Sorlams altèrent la croissance pour leur donner la forme qu'il souhaitent, créant des temples souvent tout en hauteur. L'extérieur est donc couvert de feuilles et de fleurs, parfois même de fruits. Des branches dépassent souvent, permettant de créer de l'ombre dans le jardin du temple, ou simplement d'embellir la structure. Le sol du rez-de-chaussée est généralement de l'herbe, et les étages sont constitués par de nombreuses petites plateformes construites avec un entremêlement de branches. Il est donc fréquent d'avoir une vue plongeante sur le rez-de-chaussée depuis le sommet de la structure.
Les murs intérieurs sont couvert par des lierres Tivans, une plante grimpante très importante pour la culture Sorlam puisqu'elle fournit les nécessaires baies de Tivana.
Les temples Sorlams ont généralement un nombre important de pièces, souvent petites. Il n'y a pas réellement de salle principale mais plutôt de multiples alcôves. Vu la méthode de construction de ces temples il n'y a jamais de porte, mais aucun Sorlam n'oserais manquer de respect à l'intimité d'un de ses congénères.
Une tradition des temples Sorlams est d'accueillir tous les fidèles qui désirent y dormir, pour se ressourcer auprès de leur Déesse et de leur congénères. L'intérieur de la structure est donc remplie de hamacs tendus entre les plateformes et les branches, et les rares grandes salles sont organisées en dortoirs.



Structure cléricale

Les Sorlams sont aussi appelés "elfes noirs" à cause des baies de Tivana qu’ils mangent en abondance et qui rendent leur sang noir, donnant un aspect grisâtre à leur peau. Par ailleurs consommées pour leurs qualités nutritives, ces baies sont un aliment obligatoire pour les Sorlams. Seuls quelques élus n’en consomment pas, car ils sont nés avec le sang noir. Ces élus sont appelés les Sudactas ("sang pur" en elfique) et sont généralement en haut de l’échelle hiérarchique Sorlam. On compte actuellement environ 1 Sudacta pour 1000 Sorlams. Ils incarnent l'elfe parfait, descendant de la Déesse Noire, et sont souvent plus agiles et plus forts que les autres elfes.
La déesse noire exige de ses fidèles une dévotion totale qui se traduit en grande partie par des scarifications régulières. Cette pratique est en effet très courante chez les Sorlams et ces derniers arborent leurs cicatrices avec beaucoup de fierté. Lors d'une scarification, un Sorlam va généralement utiliser son propre sang pour accomplir un rituel ou une offrande.
On reconnaît d'ailleurs facilement les Sorlams (qu'ils soient en pèlerinage ou en mission) car, en plus d’arborer explicitement leurs cicatrices, ils se vêtissent systématiquement de noir et laissent leurs armes apparentes. Parmi eux figurent d'ailleurs les meilleurs archers du Vacyentir.
La société Sorlam étant une théocratie, le clergé de la Déesse Noire est bien évidemment très organisé. Les 34 membres du Synode ont le pouvoir spirituel et temporel, et ce sont eux qui nomment les prêtres et leurs assignent leurs missions. Les membres du Synode ont par ailleurs leur corps modifiés à l'image de leur Déesse, comme l'étaient les Vahilns : ils ne vieillissent pas, se nourrissent exclusivement de sang (généralement issu des dons des fidèles), et ont des capacités physiques et magiques accrues et particulières. Cette particularité est très peu connue, même au sein de la société Sorlam, et la limite entre la réalité sur leurs pouvoirs et les mythes illerganéens est souvent confuse. Trente-quatre jours avant leur mort, les membres du Synode reçoivent une vision de la Déesse leur disant de choisir un remplaçant auquel ils transmettront leur pouvoirs. Aucun membre du Synode n'a jamais failli à cette tâche, et tous ont accepté leur mort prochaine comme une certitude divine (et en effet, ces visions n'ont jamais été fausses).
A part les membres du Synode, les membres du clergé ont tous un statut égal, sans lien hiérarchique. Les temples de Démyana situés en dehors de la forêt de Ciarl sont très indépendants et gèrent leurs affaires seuls. Il arrive cependant qu'ils ne puisse régler un problème, auquel cas ils peuvent demander de l'aide au Synode. Dans ce but, de nombreux groupes armés Sorlams ont vu le jour. Ces groupes peuvent intervenir un peu partout en Illergan et sont généralement très craints. Ils ne se mêlent cependant jamais des affaires qui ne concernent pas les communautés Sorlams. C'est l'une des raison pour lesquels les quartiers Sorlams des villes d'Illergan ne sont que très rarement troublés.



Rituels

La crainte du réveil de Démyana est la base de presque tous les rituels Sorlams, puisqu'ils sont convaincus qu'elle détruira toutes les civilisations d'Illergan lors d'un événement appelé « l'Ultime Purification ».
Il existe deux types d'offrandes pour la Déesse Noire. En tant que déesse de la nature, les Sorlams lui offrent de la nourriture, des plantes, des sacrifices animaliers et même plus rarement humanoïdes. Mais à cause des dispositions particulières de leur Déesse, les Sorlams font également très souvent offrande de sang (généralement le leur, mais pas toujours) pour la nourrir et s'assurer qu'Elle ne se réveille pas. Le don d’objets ou de richesses est en revanche prohibé par les fondements sacrés de la religion. En effet, les Sorlams ont un mode de vie très épuré, pour eux la grandeur vient des sacrifices consentis (au sens large) et non des richesses possédées, ce qui est à l'opposé des axiomes des Vikasars.
Tous les Sorlams ont deux obligations religieuses très importantes. La première est le Service de la Déesse, un service militaire de 10 ans. Ce service peut être effectué dans l'armée de Ciarl, dans les services d'espionnage du Synode, ou dans les milices des quartiers Sorlam d'autres villes. Au bout de la cinquième année de ce service, un Sorlam reçoit son Vrai Nom lors d'une cérémonie sobrement appelée "Nomination". Il se choisit alors un nouveau nom correspondant à ses aspirations, et abandonne son nom de naissance. Une fois qu'un Sorlam a reçu son Vrai Nom, il fait alors officiellement partie de la société Sorlam, et peut entrer dans le clergé ou l'administration (après avoir terminé les 5 ans de service supplémentaires).
L'autre obligation religieuse est le pèlerinage. En effet, tout Sorlam doit accomplir au moins un pèlerinage dans sa vie, sur la tombe d'un des Vahilns ou à l'autel de Démyana (pour un Sorlam n'habitant pas Ciarl). Ne pas avoir fait de pèlerinage ne bloque officiellement rien pour le fidèle, mais est extrêmement mal vu. Il est fréquent pour un Sorlam âgé d'avoir effectué plusieurs pèlerinages. Sur les 34 Vahilns, seuls 28 ont une tombe. Autour de ces tombes ont été construits des temples immenses (et très bien défendus) qui sont les lieux les plus sacrés des Sorlams. Ceux ayant accompli un pèlerinage se font scarifier le symbole du Vahiln associé sur leur corps par les prêtres locaux, comme preuve de foi.
Un rituel très important pour les Sorlams est celui de l'Ablution Noire. Tous les trois mois approximativement, une pluie noire et épaisse, ressemblant au sang des sudactas, tombe sur Sarlim et ses environs. Les Sorlams présents sur les lieux ont alors pour devoir sacré de rester nus et sans bouger sous cette pluie, qui ne dure jamais plus de 12 heures. Les Sorlams considèrent en effet que cette pluie provient directement de leur Déesse, et qu'elle a donc de grandes vertus purificatrices. La seule exception à cette obligation est si les Sorlams sont attaqués pendant cette pluie. Ils se battront alors nus sous la pluie, emplis de ferveur et de rage, et tous ceux qui ont osé perturber ce rituel l'ont très chèrement payé.
Parfois, cette pluie couvre une aire plus vaste (la rareté de ces pluies dépend de la surface qu'elles recouvrent), permettant aux Sorlams loin de Ciarl d'exécuter eux aussi le rituel. Environ une fois par siècle, cette pluie recouvre tout Illergan. C'est alors un jour saint pour les Sorlams, et généralement un moment très perturbants pour les illerganéens n'y connaissant rien à ce culte.

Majias a écrit:

Ouais et merci de le faire

De rien.

En vrai j'ai direct édité ton post pour les fautes de frappe que j'ai trouvé c'est plus simple (j'ai notamment supposé que tu voulais dire "autel" quand tu as écrit "hôtel de Démyana" )

Heu très cool. J'ai bien aimé la touche du message 34 jours avant leur mort et la pluie sur tout Illergan qui choque ses habitants plus incultes. Peut-être que le "Ils se battront alors nus sous la pluie" est un peu hardcore, notamment en tant que stratège de guerre je mènerais bien un assaut sur Sarlim ce jour-là, j'suis sûr que les armées de Valcynor peuvent se faire quelques elfes à poil

Globalement peut-être un peu dense et le fait qu'on mentionne la peau noire que arrivé à Structure cléricale est peut-être un peu confusant (surtout qu'on parle déjà des baies Tivanas avant ça dans Sanctuaires), mais c'est mes seules remarques et je vois pas trop quoi retoucher pour rendre ça mieux, je pense qu'il y a des meilleurs écrivains que moi dans le coin.

C'est vrai que c'est très long, mais en même temps on peut considérer que c'est un genre de sacrifice à la Déesse que de devoir se cogner la description du culte avant d'utiliser ses PD.

J'ai plusieurs remarques qui ne portent pas toutes sur ton travail, y'a certains trucs plus vieux qui me gênent depuis un moment, mais j'avais eu la flemme.

Les saintes remarques

Histoire a écrit:

Devant une trentaine de fidèles, elle a commencé à dicter avec précision les nouvelles règles de vie à respecter si les Sorlams voulaient redevenir de "vrais" elfes. Elle a également précisé qu'elle allait s'endormir, et détruirait les civilisations d'Illergan à son réveil si celles-ci se ne sont pas revenues dans le « droit chemin ».  Les 34 fidèles [...]

C'est bizarre de dire "une trentaine" puis de préciser 34. On devrait dire 34 directement (en toutes lettres peut-être) puis utiliser des périphrases du genre "Ces premiers élus [...]".

Histoire a écrit:

[...] bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras ("pleutres" en elfique).

"pleutre" ne fonctionne plus, je trouve, il vaudrait mieux mettre "ignorant", "inconscient" ou un truc dans le genre, parce que comme dit juste après, les Sorlams considèrent juste les autres elfes comme incapables de voir arriver l'apocaslip.

Histoire a écrit:

Excepté à Sarlim où il n'y a que des elfes noirs, la majorité des cités elfiques comptent un quartier Sorlam qui vit quasiment en autarcie, c'est à dire que ses habitants ne se procurent auprès des autres citadins que ce qu'ils ne sont pas capables de générer eux-même.

Soit ils sont en autarcie, soit non, mais cette phrase ne veut rien dire . Comme les elfes n'ont pas la dépendance humaine à l'agriculture, ça ne me choque pas qu'ils vivent vraiment en autarcie. Je propose donc de remplacer "quasiment" par "le plus souvent" (y'a toujours des exceptions) et de mettre un point après "autarcie".

Structure cléricale a écrit:

La déesse noire exige de ses fidèles une dévotion totale qui se traduit en grande partie par des scarifications régulières. Cette pratique est en effet très courante chez les Sorlams et ces derniers arborent leurs cicatrices avec beaucoup de fierté. Lors d'une scarification, un Sorlam va généralement utiliser son propre sang pour accomplir un rituel ou une offrande.
On reconnaît d'ailleurs facilement les Sorlams (qu'ils soient en pèlerinage ou en mission) car, en plus d’arborer explicitement leurs cicatrices, ils se vêtissent systématiquement de noir et laissent leurs armes apparentes. Parmi eux figurent d'ailleurs les meilleurs archers du Vacyentir.

Ce paragraphe doit être un oubli. En tout cas il n'a rien à faire là et devrait être dans Rituels, où ce côté scarification n'est d'ailleurs pas des masses développé, donc ça tombe bien. Par ailleurs, je vote pour qu'on supprime la dernière phrase sur les archers, parce que c'est cliché et franchement hors sujet.

Structure cléricale a écrit:

Les membres du Synode ont par ailleurs leur corps modifiés à l'image de leur Déesse, comme l'étaient les Vahilns : ils ne vieillissent pas, se nourrissent exclusivement de sang (généralement issu des dons des fidèles), et ont des capacités physiques et magiques accrues et particulières. Cette particularité est très peu connue, même au sein de la société Sorlam, et la limite entre la réalité sur leurs pouvoirs et les mythes illerganéens est souvent confuse.

Je trouve la deuxième phrase maladroite. Ce serait probablement plus simple de la virer et de mettre au début de la première : "Ce que peu de gens savent - même chez les Sorlams, c'est que les membres du Synode ont un corps modifié [...]".

Rituels a écrit:

Une fois qu'un Sorlam a reçu son Vrai Nom, il fait alors officiellement partie de la société Sorlam, et peut entrer dans le clergé ou l'administration (après avoir terminé les 5 ans de service supplémentaires).

Plutôt que de parler de la fameuse administration Sorlam   , je propose de dire simplement que le jeune Sorlam peut choisir un métier (ou "vocation" ou ce que tu préfères) une fois qu'il a son Vrai Nom.

Rituels a écrit:

Les Sorlams présents sur les lieux ont alors pour devoir sacré de rester nus et sans bouger sous cette pluie, qui ne dure jamais plus de 12 heures. Les Sorlams considèrent en effet que cette pluie provient directement de leur Déesse, et qu'elle a donc de grandes vertus purificatrices. La seule exception à cette obligation est si les Sorlams sont attaqués pendant cette pluie. Ils se battront alors nus sous la pluie, emplis de ferveur et de rage, et tous ceux qui ont osé perturber ce rituel l'ont très chèrement payé.

J'adore, mais c'est pas très pratique, comme l'a habilement souligné le malicieux Majias. Je pense qu'on peut assouplir un peu le délire pour que ça puisse arriver en vrai : "Les Sorlams présents sur les lieux doivent alors rester nus et sans bouger sous cette pluie - qui ne dure jamais plus de douze heures - dès lors qu'ils ne sont pas occupés à une tâche vitale (comme monter la garde)."
Et puis tu vires les 2 dernières phrases.

Sinon il reste quelques fautes de frappes, mais je préférerais que Majias relise tout pour les trouver lui-même. Beaucoup plus efficace.

Ouais, voilà, quand je parlais de meilleurs écrivains que moi...  

Juste un détail qui m'a toujours un peu gêné avec ces traductions entre parenthèse, je trouve que c'est mal amené :

Citation :

[...] bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras ("pleutres" en elfique).

C'est pas mieux quelque chose comme ça ?

Citation :

[...] bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras, signifiant "pleutres".

Ouais, détail comme je disais Mais peut-être il y a encore mieux.

Turzaz a écrit:

Sinon il reste quelques fautes de frappes, mais je préférerais que Majias relise tout pour les trouver lui-même. Beaucoup plus efficace.

(<-- c'est l'émote doigt d'honneur inversé)

Ben c'est bien pour ça que j'ai précisé qu'attaquer Sarlim lors de l'Ablution serait une idée de merde, les mecs sont tous empli de pouvoir divin et sont vénèr, donc ils éclatent tout. Mais oui je peux changer^^

Sinon pour les phrases chelous, c'est un palympseste de Turzaz modifié par Averroes modifié par moi, donc oui y'a des formulations foireuses auquelles j'arrivais plus à faire gaffe. Merci des retours, je modifierai ça (pas dans un an, si possible).

Sinon on a qu'à dire que la pluie dure 34 minutes

Dantu a écrit:

Sinon pour les phrases chelous, c'est un palympseste de Turzaz modifié par Averroes modifié par moi, donc oui y'a des formulations foireuses auquelles j'arrivais plus à faire gaffe. Merci des retours, je modifierai ça (pas dans un an, si possible).

Après que j'ai modifié le texte de Turzaz il a refait une passe dessus ^^

Version mise à jour avec tous vos commentaires. Et merci à Turzaz d'avoir précisé dans quel partie se trouve ses citations, ça a beaucoup aidé.


Histoire:

La Déesse Noire était à une époque vénérée par la grande majorité des elfes d'Illergan. Elle se faisait nommer Démyana et ses fidèles se devaient de vivre en harmonie parfaite avec la nature. Après la séparation progressive des elfes sylvestres et des elfes du lac, vers la moitié du Premier Âge, les seconds ont cessé d'adorer cette Déesse de la nature pour créer un nouveau culte, celui de Vikasar. Or, comme les adeptes de ce nouveau culte sont bien plus aventuriers et voyageurs que les traditionalistes de la Déesse Noire, c'est essentiellement le culte Vikasar qui s'est exporté partout en Illergan lors de l'expansion des elfes vers le nord, devenant ainsi petit à petit le culte majoritaire chez les elfes. Les adorateur de la Déesse Noire se font appeler les Sorlams (dérivé de "tradition" en elfique) depuis que leur culte est devenu minoritaire et craignent par dessus tout le jour ou leur Déesse se vengera des infidèles (et de ceux qui n'ont pas réussi à les retenir).

Étonnamment, c'est au nord, dans la forêt de Ciarl, que s'est développée la plus grande communauté Sorlam : la cité de Sarlim. Elle a été bâtie initialement autour d’un lieu saint : le temple où la déesse Démyana est apparue pour la première fois devant ses fidèles : elle s’est présentée ce jour-là comme étant Démyana, la Déesse Noire. Devant trente-quatres fidèles, elle a commencé à dicter avec précision les nouvelles règles de vie à respecter si les Sorlams voulaient redevenir de "vrais" elfes. Elle a également précisé qu'elle allait s'endormir, et détruirait les civilisations d'Illergan à son réveil si celles-ci se ne sont pas revenues dans le « droit chemin ».  Ces premiers élus sont devenus aveugles et ont obtenus d'étranges pouvoirs semblables à ceux de leur Déesse suite à leur vision. Ils ont décidé d’arpenter Illergan pour diffuser la parole de la Déesse et faire savoir aux elfes que Démyana s’était manifestée. Depuis ce jour, le nombre 34 a un caractère sacré aux yeux des Sorlams, et les tombes de ces 34 Vahilns - réparties dans tout le Vacyentir - sont devenues des lieux de recueillement et de pèlerinage. L’apparition de la Déesse marque un important bouleversement dans la vie des Sorlams puisqu’elle est à l'origine de la plupart des coutumes qui les démarquent aujourd'hui des autres elfes. En particulier, le don de sang des rituels Sorlams a pour but de nourrir la Déesse dans son sommeil, pour éviter son terrible réveil.

Même si les coutumes des Sorlams sont très austères et peu accueillantes, ils n’ont pas vraiment de mal à vivre près des autres elfes, bien qu’ils qualifient ces derniers d'Itaras, signifiant « inconscients » en elfique. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ils ne détestent pas les fidèles des autres cultes (même les Vikasars), mais se contentent de les considérer comme extrêmement stupides de causer l’inévitable destruction d'Illergan par leur Déesse. Excepté à Sarlim où il n'y a que des elfes noirs, la majorité des cités elfiques comptent un quartier Sorlam qui vit quasiment coupé du reste de la ville, c'est à dire que ses habitants ne se procurent auprès des autres citadins que ce qu'ils ne sont pas capables de générer eux-même (généralement des métaux ou autres matériaux).



Sanctuaires

Les temples de la Déesse Noire sont "construits" de la même manière que leurs villes, c'est à dire qu'il s'agit d'arbres dont les Sorlams altèrent la croissance pour leur donner la forme qu'ils souhaitent, créant des temples souvent tout en hauteur. L'extérieur est donc couvert de feuilles et de fleurs, parfois même de fruits. Des branches dépassent souvent, permettant de créer de l'ombre dans le jardin du temple, ou simplement d'embellir la structure. Le sol du rez-de-chaussée est généralement de l'herbe, et les étages sont constitués de nombreuses petites plateformes construites avec un entrelacement de branches. Il est donc fréquent d'avoir une vue plongeante sur le rez-de-chaussée depuis le sommet de la structure.
Les murs intérieurs sont recouverts par des lierres Tivans, une plante grimpante très importante pour la culture Sorlam puisqu'elle fournit les nécessaires baies de Tivana.
Les temples Sorlams ont généralement un nombre important de pièces, souvent petites. Il n'y a pas réellement de salle principale mais plutôt de multiples alcôves. Vu la méthode de construction de ces temples il n'y a jamais de porte, mais aucun Sorlam n'oserait manquer de respect à l'intimité d'un ou d'une de ses congénères.
Une tradition des temples Sorlams est d'accueillir tous les fidèles qui désirent y dormir, pour se ressourcer auprès de leur Déesse et de leur congénères. L'intérieur de la structure est donc rempli de hamacs tendus entre les plateformes et les branches, et les rares grandes salles sont organisées en dortoirs.



Structure cléricale

Les Sorlams sont aussi appelés "elfes noirs" à cause des baies de Tivana qu’ils mangent en abondance et qui rendent leur sang noir, donnant un aspect grisâtre à leur peau. Par ailleurs consommées pour leurs qualités nutritives, ces baies sont un aliment obligatoire pour les Sorlams. Seuls quelques élus n’en consomment pas, car ils sont nés avec le sang noir. Ces élus sont appelés les Sudactas ("sang pur" en elfique) et sont généralement en haut de l’échelle hiérarchique Sorlam. On compte actuellement environ 1 Sudacta pour 1000 Sorlams. Ils incarnent l'elfe parfait, descendant de la Déesse Noire, et sont souvent plus agiles et plus forts que les autres elfes.
La société Sorlam étant une théocratie, le clergé de la Déesse Noire est bien évidemment très organisé. Les 34 membres du Synode ont le pouvoir spirituel et temporel, et ce sont eux qui nomment les prêtres et leurs assignent leurs missions. Ce que peu de gens savent, même chez les Sorlams, est que les membres du Synode ont un corps modifié à l'image de leur Déesse, comme l'étaient les Vahilns : ils ne vieillissent pas, se nourrissent exclusivement de sang (généralement issu des dons des fidèles), et ont des capacités physiques et magiques accrues et particulières. Trente-quatre jours avant leur mort, les membres du Synode reçoivent une vision de la Déesse leur disant de choisir un remplaçant auquel ils transmettront leurs pouvoirs. Aucun membre du Synode n'a jamais failli à cette tâche, et tous ont accepté leur mort prochaine comme une certitude divine (et en effet, ces visions ne sont jamais fausses).
A part les membres du Synode, les membres du clergé ont tous un statut égal, sans lien hiérarchique. Les temples de Démyana situés en dehors de la forêt de Ciarl sont très indépendants et gèrent leurs affaires seuls. Il arrive cependant qu'ils ne puisse régler un problème, auquel cas ils peuvent demander de l'aide au Synode. Dans ce but, de nombreux groupes armés Sorlams ont vu le jour. Ces groupes peuvent intervenir un peu partout en Illergan et sont généralement très craints. Ils ne se mêlent cependant jamais des affaires qui ne concernent pas les communautés Sorlams. C'est l'une des raisons pour lesquelles les quartiers Sorlams des villes d'Illergan ne sont que très rarement troublés.



Rituels

La crainte du réveil de Démyana est la base de presque tous les rituels Sorlams, puisqu'ils sont convaincus qu'elle détruira toutes les civilisations d'Illergan lors d'un événement appelé « l'Ultime Purification ».
Il existe deux types d'offrandes pour la Déesse Noire. En tant que déesse de la nature, les Sorlams lui offrent de la nourriture, des plantes, des sacrifices animaliers et même plus rarement humanoïdes. Mais à cause des dispositions particulières de leur Déesse, les Sorlams font également très souvent offrande de sang (généralement le leur, mais pas toujours) pour la nourrir et s'assurer qu'Elle ne se réveille pas. Le don d’objets ou de richesses est en revanche prohibé par les fondements sacrés de la religion. En effet, les Sorlams ont un mode de vie très épuré, pour eux la grandeur vient des sacrifices consentis (au sens large) et non des richesses possédées, ce qui est à l'opposé des axiomes des Vikasars.
La déesse noire exige de ses fidèles une dévotion totale qui se traduit en grande partie par des scarifications régulières. Cette pratique est en effet très courante chez les Sorlams et ces derniers arborent leurs cicatrices avec beaucoup de fierté. Lors d'une scarification, un Sorlam va généralement utiliser son propre sang pour accomplir un rituel ou une offrande.
On reconnaît d'ailleurs facilement les Sorlams (qu'ils soient en pèlerinage ou en mission) car, en plus d’arborer explicitement leurs cicatrices, ils se vêtissent systématiquement de noir et laissent leurs armes apparentes.
Tous les Sorlams ont deux obligations religieuses très importantes. La première est le Service de la Déesse, un service militaire de 10 ans. Ce service peut être effectué dans l'armée de Ciarl, dans les services d'espionnage du Synode, ou dans les milices des quartiers Sorlam d'autres villes. Au bout de la cinquième année de ce service, un Sorlam reçoit son Vrai Nom lors d'une cérémonie sobrement appelée "Nomination". Il se choisit alors un nouveau nom correspondant à ses aspirations, et abandonne son nom de naissance. Une fois qu'un Sorlam a reçu son Vrai Nom, il fait alors officiellement partie de la société Sorlam, et peut choisir sa vocation (après avoir terminé les 5 ans de service supplémentaires).
L'autre obligation religieuse est le pèlerinage. En effet, tout Sorlam doit accomplir au moins un pèlerinage dans sa vie, sur la tombe d'un des Vahilns ou à l'autel de Démyana (pour un Sorlam n'habitant pas Ciarl). Ne pas avoir fait de pèlerinage ne bloque officiellement rien pour le fidèle, mais est extrêmement mal vu. Il est fréquent pour un Sorlam âgé d'avoir effectué plusieurs pèlerinages. Sur les 34 Vahilns, seuls 28 ont une tombe. Autour de ces tombes ont été construits des temples immenses (et très bien défendus) qui sont les lieux les plus sacrés des Sorlams. Ceux ayant accompli un pèlerinage se font scarifier le symbole du Vahiln associé sur leur corps par les prêtres locaux, comme preuve de foi.
Un rituel très important pour les Sorlams est celui de l'Ablution Noire. Tous les trois mois approximativement, une pluie noire et épaisse, ressemblant au sang des sudactas, tombe sur Sarlim et ses environs. Les Sorlams présents sur les lieux ont alors pour devoir sacré de rester nus et sans bouger sous cette pluie (qui ne dure jamais plus de 12 heures) dès lors qu'ils ne sont pas occupés à une tâche vitale (comme monter la garde par exemple). Les Sorlams considèrent en effet que cette pluie provient directement de leur Déesse, et qu'elle a donc de grandes vertus purificatrices.
Parfois, cette pluie couvre une aire plus vaste (la rareté de ces pluies dépend de la surface qu'elles recouvrent), permettant aux Sorlams loin de Ciarl d'exécuter eux aussi le rituel. Environ une fois par siècle, cette pluie recouvre tout Illergan. C'est alors un jour saint pour les Sorlams, et généralement un moment très perturbants pour les illerganéens qui ne connaissant rien à ce culte.

Nickel ! J'ai corrigé dans ton post les fautes que j'ai trouvées donc, en ce qui me concerne, tu peux tout mettre en ligne.

Sur le site.

Plus qu'à finir le Dieu Ailé, et tous les cultes seront à jour \o/