Au Creskannor hurlant

Adoniel avait déjà commencé à descendre les marches dès qu'il avait vue Goth arriver à plus de 30 mètre. Il venais tout juste toucher la terre ferme quand il l'entendit crier:
"-Hola, là dedans! Est-ce qu'il y a quelqu'un pour m'ouvrir, oui ou non? J'arrive de loin, avec tout un chargement de bière!"
C'est donc avec des bras de la taille d'un doigt de grand vert qu'il enleva la poutre qui bloquait les portes de la ville et qu'il se mis, tout seul, péniblement mais surement à les ouvrir. Un fois les portes assez entre baillé pour laissé passer le Berserk et sa cargaison, il fit un pas de côté (il était donc face lui) et s'écria, tout sourire:
"- Ah!!!! Enfin quelque chose de bon dans le coin!!! J'espère que tu as aussi avec toi un grand cru hydromel! Parce que je sent qu'on va tous bien en avoir besoin après se qui va venir! "

Un grand air satisfait sur le visage, le demi-elfe se retrouvait avec tout un tas de parchemin entre ces mains, et il les glissa dans un des replis de sa robe. Il avait vue et enregistré la position de Danturbo lors de la précédentes vision. Et c'est donc avec un pas assuré et rapide qu'il se dirigea vers le petit servenor qui allait très probablement crier sa position, à bien trop de personne au goût de celui-ci qui plus est.
"-Il va essayer de s'enfuir ce chenapan! Et il est certains qu'il serra plus utile avec nous que le nez fourré je ne sais trop où...
- Averroes! C'est Dan!"
Voilà, sa n'a pas manqué.
"- Bon... Je pense qu'il va descendre par ici..."
Une ombre recroquevillé sortie de la porte de derrière d'une maison, le pas pressé. Mais avant que celle-ci ne puisse s'éloigner il l’attrapa par le col et la tira vers lui:
"- Hop hop hop! Toi, tu va venir avec moi!" *clin d'oeil*
"- Et merde... Pas encore se faiseur de moral de magicien...
- Si,si...
- Non! Non! Pas cette fois! Je refuse! Tu n'as pas le droit de me mener au devant du danger! Je vais pas me laisser faire! Comment tu m'as retrouvé toi, d’ailleurs?! Tu m'avais dit que tu avais une affaire à régler en Fymasy!
- C'était il y a un an mon ami... Il y a un an... Le temps passe vite tu sais?! "*sourire*

Traînant derrière lui le pauvre servenor au regard dépité, il se dirigea vers le lieux où la bataille allait bientôt faire mortellement rage.

Décidément, il se passait vraiment des choses bizarres, dans cette ville, et Goth commençait à se demander si on ne l'avait pas envoyé dans une sorte de mission suicide.... Il n'y avait pas de gardes à l'entrée, c'était un mage demi-elfe bizarre qui était venu lui ouvrir.
Et il entendait des rumeurs de bataille à l'intérieur de la ville... Assurément, il ne devrait pas s'y attarder, et faire ce qui lui avait été confié au plus vite! Pour le moment, il devait se rendre "Au Creskannor hurlant" la principale taverne de la ville, et y récupérer un "colis" important, en échange de tout son chargement d'alcool.
Mais plus il approchait de la destination, dument indiquée par des pancartes, plus il sentait une forte odeur de fumée et de bois brûlé. Et, au détour d'une rue....

"MAIS QUE....?"

La taverne était réduite en cendres!

"FUUUUUUUUUUUUU-"

Goth sauta a bas de sa charrette et s'approcha du sinistre, espérant encore trouver le propriétaire de l'ex-auberge....

Mmh, plus que trois gardes, les pauvres ! Le premier mourut d'un carreau dans l’œil et le deuxième d'un carreau lourd dans la tempe gauche ainsi que de son jumeau dans le nez. C'est donc un gros appendice nasal sanguinolent que vit arriver sur lui le troisième garde, il le para du bras et hurla de douleur quand le fameux troisième carreau le lui transperça.

_Viens, mon gars, on sort d'ici ! Et je sortis prestement par la porte arrière du poste de garde.

Pendant ce temps, Vorff tenait l'anvas par l'avant-bras et tout deux courraient vers la salle de garde. Soudain, un zombie se dressa devant eux. Vorff sourit. (sprotch)
Ils continuèrent leur chemin jusqu'à entendre des voix affolées.
_Poh - je peux t'appeler poh ?- reste à 3m derrière moi, compris ?
_Euh, je suppose, oui.
Sur ce, Le semi-géant posa son sac de toile par terre et en sorti un gigantesque fléau d'armes. Poh n'en avait jamais vu ainsi ! Le manche mesurait bien 50cm et était orné d'un pommeau en forme de tête de mort, le tout était fait dans un métal bizarre qui renvoyait des reflets verts. Venait ensuite une chaîne rouillée d'environ 2m de long au bout de laquelle pendait un crâne indéterminé mais sans fêlures et muni d'une bonne vingtaine de piques métalliques.

Vorff s'avança dans la salle.
Poh ferma les yeux. Il le regretta amèrement quand une matière spongieuse lui atterrît dans la figure.

Averroès vit les deux hommes qu'il venait de tuer se relever et s'enfuir vers l'aile ouest.
"-De la magie Nécromante,se dit Averroès.
Sans lui laissé plus de temps, trois carreaux vinrent se ficher dans ses adversaires, il tourna la tête.
"-Viens, mon gars, on sort d'ici !"
L'aubergiste s'en allait. Averroès en profita pour fouiller rapidement les corps, ramassant quelques bourses et un collier en or. Puis il partit sur les traces de l'aubergiste.
"-A la vitesse à laquelle il va je ne devrais pas trop avoir de problème pour le rattraper"

Il ne cru pas si bien dire, l'homme été chargé et visiblement fatigué par sa journée. Le traqueur le rattrapa facilement.
"-Arrête toi , dit Averroès à l'homme.
-Qu'est-ce qui ce passe ?
-"Il faut que je retourne à la taverne pour récupérer..
-Mais elle a brulée !
-Cela n'empêche, il n'était pas dans la taverne."
Sans dire un mot de plus, il se dirigea vers le Creskannor hurlant.
Arrivé à proximité du bâtiment encore en flamme, le traqueur se plaqua contre un mur et siffla un grand coup. Quelques secondes plus tard on put apercevoir un rapace dans le ciel, ce dernier se dirigeant vers les deux hommes. Il ralentit et se posa sur l'épaule d'Averroès. L'homme posa sa main sur le torse du faucon, l'oiseau tremblait de froid.

Je ne regrette pas un seul instant d'avoir laissé ce semi-géant en bas... Bordel, mes gardes du corps sont plus propres quand ils peignent les murs avec des cerveaux ! Ils évitent surtout de me peindre moi, dans des cas comme ça ! Pas de problème, maintenant que j'ai mon bâton et mon fourre-tout, je suis tranquille. Ah ça y est, je vois Averroes, il est avec le gros psychopathe à l'arba... Aux arbalètes.
Pourquoi se dirigent-ils vers le gros bâtiment enflammé...?

"EH, AVERROEEEES !!!"

Merde, il m'entend pas... Un petit piqué eeeet...

"Besoin d'aide?"

Ce maudit haraniste! Encore un type qui débarque et qui me donne des ordres! Enfin...Je vais le suivre, pour le moment. Ce type est assez doué lorsqu'il s'agit de passer incognito au milieu d'une bataille. J'espère qu'on rejoint Averroes... il est hors de question que je le laisse partir sans moi. Ce chacal a toujours la fourchette fétiche.
"-On va où? C'est Averroes qui t'envoie?"

Ce satané mage ne daigne même pas me répondre! Eh bien, je vais me contenter de le suivre, tout en restant prudent. J'espère qu'Averroes a compris mon message. Les morts vivants. Je les ait invoqué pour qu'il se souvienne de sa promesse. Je ne le lâcherai pas, qu'il le sache. Ah, je le vois! Mais pourquoi est ce qu'il fonce vers la taverne en flammes?? Et que fait donc ce satané Adoniel à regarder frénétiquement son sablier? Il attend quelque chose ou quoi?

Adoniel suivit le berserk, celui ci semblait quelque peut perdu dans ces pensé jusqu'à ce qu'il soit tout les deux arrivé devant les cendre de l'auberge.

"-MAIS QUE....? FUUUUUUUUUUUUU"
Voilà, en deux mot et une onomatopée il expliquait une grande variété de sentiments allant de la surprise à la rage, tout en faisant un vague passage par l'espoir.
Pas très loin de là quelqu'un siffla, à cette appel un faucon s'envola d'un des toit des maison adjacente, en direction de la rue qui menait de l'auberge vers le poste de garde. Quelques mètres au dessus de lui arrivait un autre Piaf, beaucoup plus gros celui là. Il arrivait à toute vitesse, surement trop vite pour pouvoir ralentir assez pour ne pas se manger le sol sans se faire mal. Bref, c'était évident que c'était la-bas qu'il fallait aller.
"- tu ferrais mieux de me suivre, c'est la-bas qu'il faut aller"
Il montra du doigt la rue dans laquelle on ne pouvais pas voir. La première réaction de Goth fut de sursauter, il l'avait totalement oublié, puis de regarder le doigt puis la direction dans laquelle celui -ci montrait. Ils se dirigèrent donc vers cette rue.


Averroes fonçait donc comme une flèche dans la première rue qui le mènerait à l'auberge. Le demi-elfe regarda son sablier, histoire d'avoir le bon timing, mais ce rendit vite compte que celui-ci ne donnait plus du tout l'heure. Il se mis donc à le secouer, puis à le regarder sous toutes ses coutures.
"- Mmm... Il y a quelque chose qui cloche..."
Seul trois choses pouvais expliquer se phénomène, soit c'était à cause d'une désynchronisation temporel dû au fait que deux sabliers totalement identique se rapprochaient. Cas rare, car il avait munis son sablier d'un sort qui lui permettait de ne pas rester bloquer par des interférences de ce genre. Il ferma les yeux et se concentra:
"- Non, c'est effectivement pas le cas."
La seconde possibilité était que l'on se trouvait près d'un lieux de haut pouvoir. Il se concentra de-nouveau en utilisant son corps comme une antenne: ses yeux devinrent vert, puis bleu de-nouveau.
"- Non, toujours pas..."
La dernière possibilité était qu'ils se trouvaient près d'une entité assez puissante pour pouvoir faire des perturbation dans le temps par sa simple présence... Il grimaça...
"- On ferait mieux d'aller rejoindre les autres le plus vite possible..."
Il pris le servénor par la manche et se mis à courir.

Peu de temps après, sortie de l'ombre une forme humanoïde: ses yeux rouges reluisaient sous la capuche de son long manteaux noir.

Un homme encapuchonnée sortit de l'ombre, il avait les yeux d'un rouge flamboyant. Averroès regarda l'aubergiste. Sans se parler les deux hommes avait compris...
"-Un emmisaire de Turzaz" dit tout bas Averroès.
Le tavernier acquiesça.
-"Laissez le moi"
Sans demander son reste le traqueur fonça sur l'homme, donnant un coup fulgurant sur la droite de l'homme. Celui-ci para avec une aisance déconcertante. Les deux hommes semblait posséder la même agilité surnaturelle. Le combat s'engagea. Aucun des deux bélligérants ne semblait prendre le dessus. Quand une forme noir vint frapper à la tête l'homme aux yeux rouges. Il chancela. Averroès en profita et fendit la tête de son adversaire en deux. Celui-ci s'effondra sur le sol. Le traqueur souffla puis s'approcha du corps et se releva un collier à la main, il le montra à l'aubergiste.
"-Je vous l'échange contre le mien, dit-il en criant pour que ce dernier puisse l'entendre"

_Pas question ! Ce n'est pas le même, et tu le sais très bien mon gars.

J'entendis des bruits de pas peu discrets derrière moi.

_Enfin, te voilà Vorff ! Dis-moi, pourquoi as-tu lancé l'anvas sur ce pauvre sbire ? J'allai justement tirer !
_C'est pas moi.
_C... Ah oui, c'est vrai qu'il vole, le con. Dis-moi, ami piaf, est-ce que tu pourrais survoler ce qu'il reste de mon auberge et me dire si tu repères un coffre en acier ? Normalement il n'a pas brûlé et j'aimerais autant le retrouver avant que ce mystérieux Goth n'arrive... Eh merde, il est là. Mais pourquoi je suis retourné ici moi ? Tu me le paieras, traqueur !

Son première contact était entré avec lui, comme convenu. Mais le plan avait totalement changé. Normalement, il aurait dû rencontrer l'aubergiste, prononcer la phrase rituelle, et celui-ci lui aurait fourni le matériel adéquat. Mais, dans les condition actuelles, il était impossible de travailler. Il fallait retrouver l'aubergiste, ou, mieux, le "matériel" en question.

Il se tourna vers son contact, Adoniel, d'après ce qu'avaient dit les Ombremort. Un être sans grade, mais à considérer tout de même, il avait un pouvoir particulièrement intéressant et puissant. Il prit la parole, toujours aussi direct qu'a son habitude, après tout, il avait une mission urgente à accomplir.

"Alors, tu sais où est passé l'aubergiste ou le "matériel"? Et qu'est-il arrivé, bon sang?"

Bon, visiblement, il va y avoir de l'agitation dans le coin. Et visiblement, ce tavernier et son semi géant ne sont pas des ennemis. Tant mieux. La brute n'est pas vraiment un problème, mais ce tavernier a l'air trop dur à cuir pour un simple tavernier. Avec ce foutu mage temporel, nous rejoignons Averroes.

"Tous ces types sont tes amis? Alors tu as vraiment un gros problème, hein? Tu déteste demander de l'aide, habituellement."
Je lui sourit. Il a l'air assez mal à l'aise. Peut être que tous les autres sont là parce qu'il leur a volé quelque chose, à eux aussi. Du coup je comprend que ma remarque le mette mal à l'aise. Ou peut être qu'il a vraiment des amis... il en serait capable le traëk nécrosé!

"Il faut tuer tous les témoins de notre présence?"
Ma remarque à l'air de le déprimer un peu. Dommage. Je m'amuserai plus tard, je pense que les occasions ne manquerons pas.

"- Il est juste derrière toi"
Adoniel lui fit un clin d'oeil, puis repris un air sérieux. Il allait devoir les laiser parler en intervenant le moins possible.
"- Et pour ce qui est de ce qui est arrivé... Il de te dira lui même! Je ne suis qu'un contact intermittent. J'ai fini mon boulot en tant que tel en te faisant rencontrer l'aubergiste. Mais pour ce qui est de la suite... "


Il avait un peu le souffle court mais soit, ils étaient arrivé devant l'auberge.
"-Tous ces types sont tes amis? Alors tu as vraiment un gros problème, hein? Tu déteste demander de l'aide, habituellement."
Information intéressante à savoir... Elle complétait déjà sa base de donné, prenant un place au milieux d'une myriade d'autres.
"-Il faut tuer tous les témoins de notre présence?"
Le semi-homme se frappa le front.
"- Tu ne changera décidément pas toi..."
Il se mis à regarder Adoniel droit dans les yeux, lui sourie puis commença à faire quelques pas en arrière.
-Il est temps pour moi de me retirer... Pour l'instant.
Le message était passé.

Retour à l'air pensif, Adoniel appuya son dos au mur d'une maison adjacente. Il allait encore devoir attendre et observer.

"-Ah Danturabo te voilà ! Non il ne faut pas tous les tuer.... Et voilà aussi Adoniel, je crois que nous sommes au complet dit Averroès en regardant Poh se relever et se plaindre d'une douleur à la jambe. Merci d'ailleurs pour le coup de main mon pohte."
Danturabo et Poh se regardèrent, il était rare que le traqueur fasse de l'humour.
"- Il faut quitter la ville le plus rapidement possible, mais j'aimerais d'abord en savoir plus sur ce Tavernier et son ... "contact" ?"
Le faucon vient se poser sur l'épaule d'Averroès et simultanément les quatre aventuriers tournèrent la tête vers les deux hommes entrain de discuter...

_Eh bien... bonjour mon brave ! Que puis-je faire pour vous ? dis-je en m'adressant au fameux Goth.

"Ah, c'était donc vous, Turzaz? Hé bien... Je vous ais apporté la bière que vous aviez commandé."

Il jeta un regard entendu à Turzaz avant de dire la "phrase rituelle". Ensuite, l'homme devrait lui remettre le matériel se trouvant dans le coffre, et Goth pourrait enfin se mettre au travail. Et il y en avait beaucoup, pensa-t-il en prenant la parole :

"Et vous n'êtes pas sans savoir que c'est autour des cimetières qu'on trouve le meilleur houblon!"

Ouf, heureusement que ce gars lui a détourné son attention... J'ai envoyé mon aigle géant récupérer la caisse de la taverne et il a trouvé un coffre, je suppose que c'est de celui-là que le tavernier parlait... Vient ici mon petit aigle, ramène moi ce ocffre, le contenu m'intéresse. Il suffit de le poser hors de leurs yeux, derrière le bâtiment... Voiiiiilà.

Poh fit quelques pas discrets, puis essaya de se faire tout petit derrière le traqueur.

_Et c'est pour ça que mes bières pourraient réveiller un mort ! répondis-je avec un air entendu. Comme vous le voyez, j'ai eu quelques soucis cette nuit. Mais j'ai envoyé un piaf chercher le coffre ne vous inquiétez pas...

Je me tournai alors vers l'anvas qui se cachait derrière le traqueur :
_Alors, ce coffre ?

"Hein, heu moi? Ah oui oui, le coffre, tout a fait !"

Merde !

Poh se mit deux doigts dans la bouche et essaya de siffler. Pas un son.

Si même le théâtral marche plus...

Un aigle géant se souleva dans les airs avec un coffre entre les griffes.

"Vous parlez de ça? Qu'est-ce que je gagne à vous le refiler?"

Haha, je leur cherche la merde si je veux, au pire Averroès se les fait en moins de deux !

Goth regarda l'aigle géant s'envoler avec son coffre, puis posa ses yeux sur l'Anvas. Son regard retourna sur l'être à plume géant, et de nouveau vers l'humanoïde emplumé fier de lui.
Puis, lentement, un rictus de rage se dessina sur son visage...

Goth dégaina son arme, menaçant l'Anvas :

"Tu y gagne le droit de rester en vie, et, mieux, la certitude que ton âme ne sera pas tourmentée dans l'autre...."

Ah, ça devient intéressant. L'anvas fait le malin. Faisait. Je m'approche d'Averroes.

"Ya quoi dans ce coffre? Des artéfact maléfiques? Et ma fourchette?"

Le traqueur ne daigne même pas me répondre. Un jour, je le tuerai...et pour ce qu'il vient de faire, ça durera une minute de plus. Ce coffre à l'air de contenir des choses précieuses, en tout cas. Averroes est crispé, ce cinglé de tavernier semble encore plus dangereux qu'avant, quand au fameux "contact", il n'a pas vraiment l'air plus commode que les autres, ni plus serein.

Eh bien, attendons de voir...

_Ce homme que tu vois est, contrairement à moi et à mon cher Vorff, capable de te plumer à distance. Par ailleurs ce coffre ne contient rien qui ne t'intéresse, il ne t'apportera que des emmerdes. Beaucoup d'emmerdes même. Donc si tu as un brin de perspicacité et d'instinct de survie, RENDS-MOI CE COFFRE !

Pendant cette tirade, le bien-avisé Vorff sus-nommé s'approcha du dos de l'anvas.

Averroès marqua une pause. Il regarda Poh, le semi géant puis Poh une nouvelle fois. Il fit un pas de côté et dis à l'anvas :
"-Débrouille toi mon vieux."
Il se retourna alors pour faire face au servénor.
"-Tu auras ta fourchette quand vous m'aurez aidé, Poh et toi pour ma mission."
Finalement Averroès se décida à prendre partie à la scène qui se déroulait derrière lui.
"-Bon tu as le choix mon ami soit tu te bat contre ces gens soit tu leur rend le coffre. Une des solutions peut te permettre de garder la vie sauve. Bien sur je ne dis pas que ce ridicule bonhomme avec ces grandes phrases apocalyptiques est dangereux. Mais le gentil monsieur de 2m50 de haut avec un fléau d'arme à la main, lui, est dangereux." dit-il à l'invocateur tout en continuant de sourire...

"Eho, j'faisais que poser une question moi, je comptais bien éviiiidemment vous rendre le coffre !"

Un coffre tomba alors au milieu de toutes les personnes rassemblées.

Salopards !